Les jeux videos et moi... une grande histoire d'amour ambivalent.
Part 2 - Après, y'a eu la suite
Ca ne m’a pas empêcher d’acheter
par la suite une megadrive. Mais bien tard. En fait pendant que je jouais à la
NES, mon crevard d’ami (oui, j’en avais qu’un – et encore) avait une Megadrive.
De toutes manières, il arrêtait pas de s’la péter ce sale con. Genre toutes les
semaines il avait un nouveau jeu. Moi, à côté, avec mes 4 pauvres jeu que j’arrivais
pas à finir, ni même à arriver au 2ème boss, j’étais le Princesse
Sarah de la console (ça c’est pour regagner l’intérêt de mon lectorat féminin),
le Rémi sans famille du jeu vidéo.
Alors après avoir déménagé, loin de ce petit enculé, je me suis offert ma revanche : une Megadrive ! Et attention les yeux, la II, avec les boutons rouges et le design qui claque, pas comme celle de l’autre qui avait une gueule minable et des boutons blancs (c’est toujours de la console dont je parle). Et pis c’était un pack où y’avait 6 jeux offerts, l’affaire du siècle. Pensez bien que j’allais pas rater ça.
Bouah, pas glop, yeurk, à mort. Elégance, sobriété et distinction en sont les maîtres mots
Mais au niveau des jeux, c’est pas la console qui m’aura le plus marqué, même si j’avais des jeux sympa. Ah si : Streets of Rage. LE jeu qui m’a fait acheter la console. En plus j’ai réussi à le terminer, autant vous dire que je l’ai vraiment kiffé.
J’avais un Sonic aussi, mais c’était pas ma coke, justement parce que ça allait trop vite et dans tous les sens. En plus j’arrivais pas à le mettre en scie circulaire (une bille, j’vous dis) alors j’étais contraint à sauter par dessus les ennemis, sinon, ils me piquaient tous mes anneaux. Autant dire que face à un boss (oui, bah comme d’hab’ hein, le premier), c’est pas une technique payante.
Je me souviens aussi d’un jeu de foot, à l’époque, les joueurs étaient symbolisés par un rond au dessus d’un triangle. Les jeux vidéos parvenaient encore à stimuler l’imagination des joueurs. Et puis au moins, ça rendait tout le monde égal : y’avait pas de Zizou, de Ribéry ou de qui-sais-je-encore : zou, tout le monde avait son rond noir, son triangle rouge et paf, ça faisait une équipe de clones, face aux mêmes clones mais avec un triangle bleu. Pas d’individualisme, une équipe soudée, du collectif, que des numéros 10 dans ma team.
Ah si ! Golden Axe. Je l’aimais bien celui là : un barbare (ou un nain, ou une sauvageonne peu vêtue) qui avance et qui tape partout. Et la nuit, autour du feu de camp, on se fait réveiller par des lutins qui viennent nous piquer nos potions, alors pour les récupérer, faut réussir à mettre des coups de pieds au cul des lutins. Bref trop lol. Mais j’arrivais pas à le terminer. Sauf en facile (mais y’avait que trois niveaux, contre je-sais-pas-combien en normal). Alors bon.
Et pis Paperboy aussi il me faisait bien marrer (même si comme toujours, je bloquais assez vite). T’es un livreur de journaux à vélo qui accumulent les points en cassant des trucs dans les maisons : fenêtres, pots de fleurs, boîte aux lettres… Et fallait faire gaffe à ne pas se faire agresser par les tondeuses, chiens ou autres voitures. Le concept me plaisait beaucoup. Moi aussi, j’ai eu ma période punk.
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