Lorsque JP pernaud m'insufle le courage de reprendre ce blog
Ce matin midi, je me calle devant ce grand moment de télévision qu'est le JT de Pernaud.
L'incompréhension se mêle à la stupéfaction lorsque je l'entend présenter un grand tournoi de Dragon Ball à Gérardmer (Vosges).
En fait, c'était un tournoi de Dragon boat, mais c'est l'effet Kiss Kool du matin, ça rend les choses plus fun, et faut bien ça.
Bref, pour les milliers de gens qui ne connaissent pas le principe du Dragon boat, il faut savoir que c'est un sport nautique chinois. Et ce sport est un résumé de la vie chinoise.
On a une sorte de kayak, en vachement plus long, avec une tête de dragon à la proue. Dans le kayak ultra long, il doit y avoir, en rang deux par deux, une douzaine de personne qui rament PLUS une personne à l'avant du kayak qui tape sur un tambour (et c'est numéro 1) en criant en rythme des trucs genre Hoï, ou Yah, ou Gruik, mais en aucun cas, jamais, au grand jamais Itsybitsyteenyweenytoutpetitpetitbikini, sous peine d'avancer à un tempo de 20 (et 3 secondes pour dire tout ça, c'est déjà pas mal, faites le test).
Enfin en tout cas on voit bien qu'ils sont graves les chinois quand même. Sérieusement, dans quel autre pays on aurait pu imaginer que pendant du temps libre on ait envie de s'entasser à 12 dans un kayak au milieu d'un lac (alors que merde, c'est grand un lac, tout le monde pourrait avoir sa barque) pendant qu'un kakou s'égosille pour te faire ramer plus vite tout en cognant comme un sourd.
Ce sport pue le communisme.
De manière générale, le sport pue.
C'était une note engagée, désolée pour les âmes sensibles.
PS pour Mme De Savane : aboule les lunettes pour voir les gens à poil.