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Pour un monde meilleur, allez voir ailleurs
22 mars 2007

Jacques, cet homme. Ou comment faire un titre assez plat en fin de compte.

Bon alors visiblement, les phrases que Lacan reprend de Paul Eluard ça ne vous passionne pas, ingrats.
C'est couillon parce que ce post contiendra également du Lacan, vu la place de plus en plus importante qu'il prend dans ma vie en ce moment. C'est même en train de devenir un pote, ce vieux Jacques. Remarquez, ça aura pris le temps. Faut dire qu'il est pas très accessible. Je pense que c'est dû à une certaine timidité, il ne doit pas oser aller vers les autres.
C'est donc moi qui ai fait le premier pas, contraint et forcé, il faut bien le dire, par ces histoires de mémoires. Quand même quand on y pense ça fait chier, un mémoire. Alors deux... En même temps, ça force aussi un peu à lire. Je veux dire, autre chose que des comics ou des mangas. Même si c'est très bien, Spiderman, les X-men tout ça. Mais là c'est Lacan. Remarquez, plus ça va, plus je me dis que c'était un mutant ce gars. Comme quoi tout se recoupe.
Mais je vous cache pas que c'est compliqué (un peu comme la vie de Sid Marcus, c'est trop compliqué) à lire. Non honnêtement, il y a peu de choses qu'il nous épargne. Des phrases genre, à propos de l'Autre (prononcer "grand autre"), dire que c'est "le lieu où la parole fonde la vérité et le pacte qui supplée   à l'inexistence du rapport sexuel en tant que pensable et en tant que le discours   ne serait pas réduit à ne partir que du semblant", une fois ça va, deux fois, tu laisses passer mais après tu as une certaine tendance à insulter le livre que tu es en train de lire ("et ta soeur, enculé ?" - rien ne m'oblige à être particulièrement créatif). En tout cas je ne m'en prive pas.
Du coup, moi, je suis épuisé intellectuellement. Et quand ce genre de chose arrive, j'en viens à m'arrêter au milieu de l'escalier de la B.U. pour m'exclamer "Je suis un homme libre et égal en droits" à qui veut l'entendre. Ce qui nuit à ma condition sociale (les gens ne sont pas prêts pour de telles vérités). Ou alors je fais des blagues lacaniennes, mais j'ose pas les sortir vu que Boudin les comprendra pas et que l'Araignée me jettera des pierres. C'est con parce que celle sur le sujet mal barré était vachement bien je trouvais.
Parce que faut pas croire, la psychanalyse, c'est aussi de la déconne. Enfin Lacan plus que Freud quand même. Malgré la coke. Quoique Lacan en prenait peut-être aussi. Non sérieusement, y'a des phrases très drôle, assez incisive, presque du Coluche. Genre, de mémoire, "Ce n'est pas parce que vous êtes psychanalystes qu'il faut vous dispenser de lire les psychologues. Certains sont très bien." Ou alors, et c'est vraiment pas mal pour terminer, "Puisque nous en sommes arrivés là, vous devez en avoir votre claque, et même votre jaclaque".

Edit : couillon que je suis, j'ai oublié cette phrase du grand Jacques, alors qu'à l'origine c'est un peu pour celle là que je voulais poster, c'est tout moi ça, fougueux poney que je suis. Bon alors de tête, hein : "Il arrive parfois qu'on prenne en analyse des pré-psychotiques, et on sait très bien ce que ça donne. Ca donne des psychotiques." Sacré Jacques.

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Commentaires
L
Alors que depuis 5 ans Monsieur fonctionne à 10h de cours par semaine, semaine qui commence d'ailleurs autour du mercredi après-midi, il n'allait pas louper cette occasion de montrer qu'il travaille (un peu!)
D
C'était quoi ce bruit, black ? T'as fini ta masturbation intellectuelle ? :)
B
Araignée > ça doit être l'effet M1.<br /> <br /> Djoh > dès que c'est une histoire de fille, tu n'arrives pas à conclure ? <br /> <br /> M-ric > Faciles ? Epilées ?<br /> <br /> Araignée, le retour > dire que je fais tout ça pour pécho.<br /> <br /> Nanou Dog > Je oh...argl...
N
Moi je dis : pour persévérer dans la lecture de ce genre d'écrit, il faut apprécier la masturbation...intellectuelle. <br /> <br /> Alors, heureux?
A
Enfin tout compte fait ce post est un joli moyen de montrer que oui, tu lis, oui, tu comprends Lacan (même si tu fais style je suis modeste), oui, tu es un intellectuel, huhu.<br /> <br /> Tu me dégoûtes.
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