C'est bien histoire de mettre quelque chose

Oui, je n'ai pas grand chose à raconter. Oh bien sûr, je pourrai vous parler de mon stage, à la faune éclatante, mais je ne préfère pas. Par soucis éthico-déontologique. Et aussi par flemme certainement. Je pourrai aussi vous parler de Paris, mais ça va encore m'énerver. Oui bah c'est comme ça, j'aime pas.
Alors bon, je vais vous parler d'autre chose. Tenez, dans l'après-midi mon petit boudin adoré (faut vraiment que je lui trouve un autre pseudo, j'ai de plus en plus de mal à assumer) m'a téléphonné parce qu'elle a trouvé chez un bouquiniste un livre de recettes intitulé "La cuisine de Freud" qui est en fait un vague prétexte pour jeux de mots crétins du genre "Le Banana O.", "Le cake Schrebber", "Le Hans burger" ; en un mot j'adore. Elle voulait me l'offrir jusqu'à ce qu'elle voit le prix, 60€. Oui, elle est un peu radine sur les bords, je vous le fais pas dire. D'autant plus qu'elle m'a appelé hier soir pour me dire que je lui devais de l'argent, un truc genre 30€, on se demande où est l'amour dans tout ça.
Surtout que ce bouquin, moi, il m'aurait servi énormément. Avec ça, j'aurai cuisiné (avec l'aide d'une ou plusieurs personnes charitables et dévouées) un "Banana O." à mon directeur de mémoire ou mon ancien maître de stage (ah oui, je cyber-assume le fait que je sois en fac de psycho, je l'annonce publiquement - cela dit, venez pas me casser les couilles pour autant, c'est pas pask'on fait psycho qu'on aime les gens, que ce soit dit), et là ils m'auraient fait rentré dans la Jet-Set de la psycho à Angers, j'aurai eu 17 à mon mémoire, et à moi le crack, les putes et un lait fraise. Au lieu de ça je vais devoir me taper une chiée de bouquin, alors merci mon amour. Non mais franchement.

Sinon, un jour, je suis passé à une place de Paris (j'ai une vie très intense en ce moment), et y'avait un troupeau (une meute ? un banc ?) de pigeons (une bonne trentaine), qui formaient un rond, sauf un, à l'exterieur. Sur le coup je me suis dit "tiens, une secte de pigeon, lui, ça doit être le gourou" mais en passant près de la Seine quelques jours plus tard, j'ai vu un groupe de cygnes (une bonne dizaine cette fois) hors de l'eau, comme ça, en rond sur la promenade, alors là j'ai compris qu'en fait ils manifestaient contre la grippe aviaire.

Bon, sur cette idée forte, qui pourrait servir de base à un film (alors coco, l'histoire tu vois, c'est un groupe d'amis pigeons qui se balladent, et un jour y'en a d'entre eux qui meurent, on sait pas trop pourquoi. Alors y'a une autruche qui arrive et qui dit que c'est la faute à la grippe aviaire. C'est là que l'intrigue balance réellement parce que ça provoque un tollé dans le monde des oiseaux et ils commencent à manifester et à jeter des cannettes - pourquoi se priver d'un bon jeu de mot - sur les CRS, mais je t'en dis pas plus pour pas te niquer la fin) je vais vous laisser chers lecteurs.

Comments

[Black_ninja]

M-ric : moi je l'ai lu de bout en bout. Et ça m'a gonflé. En résumé, t'as eu raison.

Karin : c'est rien que des jaloux

Araignée : c'était pour voir si tu réagirais. Tu m'as beaucoup déçu.

Clopine : je réagis pas plus que ça paske je n'ai que très rarement l'occasion d'avoir un accès webien. Mais la poèsie, moi, ça me lourde assez rapidement. Alors autant dire que 4 pour un seul post, je trouve ça cher payé. Trop de poèsie tue la poèsie. Le prochain poème sera pour mars 2013 dorénavant.

Bhaâl : tu es merveilleux. Mais je reste du bon côté de la barrière. La drogue, c'est à cause de toi que j'ai plongé, alors viens pas me faire la morale. Ta citation de Marx (il nous manque à tous) me renvoie cette célèbre maxime de Freud qui avait pour coutume de commencer ses entretiens par "Comment vas-tu, yau d'poêle". Dieu ait son âme.

[-M-ric]

Je voulais juste dire que le poème de LaFontaine, benh je l'ai pas lu en entier. Il m'a gonflé. Voilà.

[karin]

Mais naaan c'est pas la honte d'être en psycho :3
Mais non, mais non ¦D.

[Araignée]

Ah et pis au fait c'est quand même un peu la honte d'être en psycho et de se planter dans le nom du Président. Enfin bon.
(je vais à l'IPSA là, je passerai le bonjour à Barbie Girl de ta part)

[Clopine]

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce


Aragon

(demain : Castille)

Clopine Trouillefou