Bon alors cette galette
C'est ma nouvelle passion. Avant, ma passion, c'était d'en manger. Maintenant, c'est de les faire. Puis de les manger (faut pas déconner). Tellement ma nouvelle passion que j'en rêve le soir précédant le début de mes partiels.
En plus c'est con comme la mort : deux pâtes feuilletées, un mélange de sucre et de poudre d'amandes (pour les proportions, je suis partisan du "plus y'en a, plus y'en a"), deux œufs, de l'amour et un jaune d'oeuf pour lier les pâtes et faire dorer celle du dessus.
Sauf que y'a un geste technique à faire. Que genre si tu fais pas, après t'es dessus : faut faire un trou au milieu de la pâte du dessus. Z'appelent ça une cheminée.
Et l'intérêt d'une telle chose, c'est d'éviter de se retrouver avec ça (si vous cliquez, ça agrandit) :
Evidemment, vu de haut, ça se voit pas trop. Mais sous un autre angle, ça donne ça :
Avouer qu'on a plutôt envie de crier à l'arnaque, devant cette galette remplie de vide. Bon, l'avantage, c'est qu'on sait assez facilement où est la fève.
Voilà, c'était juste pour ces gros gourmands de Karin et Bhaâl, qui me harcèlent dans les commentaires. Pour les photos, désolé de la piètre qualité, je les ai prises avec mon téléphone.
Edit : Little Boudin écrit dans son commentaire "PS: au fait, tu n'as pas indiqué combien de farine il faut mettre?" comme ça, en passant, l'air de rien. C'est une provocation.
Tout ça sous le fallacieux prétexte que lors de la préparation de la 1ère mouture de la 1ère galette j'aurais confondu "mélanger 120g de poudre d'amande avec 120g de sucre" pour "mélanger 120g de poudre d'amande avec 120g de farine".
L'important c'est quoi ? C'est bien qu'il y en ait 120g de chaque, non ? Après, farine ou sucre, c'est de la pinaillerie, clairement.
Bref, tel un héros des temps modernes, je suis ressorti acheter de la poudre d'amande au marché plus pour recommencer à zéro. De son côté, Boudin a lamentablement récupéré le mélange farine/amande en le transformant en délicieux gâteau au chocolat/amande/miel dans le simple but de me ridiculiser.
Mais je maintiens : tout cela ne serait jamais arrivé si Boudin avait eu un four plus grand.